ÉPISODE 2 : DANS LA RUE
La Tecktonik, popularisée dans les clubs et les soirées attitrées, finit par en sortir et arrive dans la rue, notamment grâce à internet et ses réseaux de l’époque, comme les Skyblogs. Sa popularisation grandissante culmine avec un rachat de la licence par TF1… qui signera sa perte.
Nous sommes en 2002, les soirées « Tecktonik Killer » font rage au Métropolis, à Rungis, en banlieue parisienne. Leur but : promouvoir le « jumpstyle » et le « hardstyle », deux mouvements musicaux venus des Pays-Bas et de Belgique.
Le phénomène Tecktonik devient un univers, puis une marque : il associe danse, musique, style vestimentaire et boissons énergétiques.
Cette popularité, assortie d’une médiatisation à grande vitesse, vont accélérer la ringardisation du mouvement, qui disparaît aussi brutalement qu’il est apparu, avant de tomber dans un relatif oubli. Jusqu’à aujourd’hui.
Près d’une décennie après l’apogée de la Tecktonik, quel est son héritage ?
« Tecktonik : danser, mourir, recommencer » est une série de Karim Boukercha, réalisée par Quentin Bresson.
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